tras la derrota de los ejércitos franceses y la ocupación de París por parte de las tropas aliadas, Napoleón Bonaparte tuvo que renunciar a todos sus territorios excepto a la isla de Elba, al oeste de Italia, donde vivió desterrado desde mayo de 1814 1815. " No podía él estar quieto mucho tiempo. Después de haber consagrado los primeros días a los trabajos Indispensables de su instalación, montó a caballo el 18 de mayo y recorrió toda la isla: eran sus productos más o menos ciertos, como el comercio, la pesca y la extracción de mármoles y metales; sobre todo, visitó con particular atención las canteras y las minas que su principal su riquera ", relaíó Alejandro Dumas en Napoleón .En septiembre de 1814, el coronel Neil Campbell escribió en su diario que "Napoleón parece haber perdido todos los hábitos de estudio" y que " ocasionalmente cae en un estado de inactividad nunca antes conocido ".
ENTRADA TRIUNFAL EN PARÍS
Sintiendo que Francia lo reclamó de nuevo y sabedor de que los ingleses querían desterrarlo a una isla remota en el Atlántico, Napoleón escapó de Elba aprovechando un descuido de la guardia francesa y británica. El 1 de marzo de 1815 desembarcó en Golfe-Juan, cerca de Antibes, y junto con sus soldados más leales puso rumbo en París, siguiendo un itinerario conocido hoy como la Ruta Napoleón, que registra menos de 300 kilómetros. El 20 de marzo de 1815 entró de forma triunfal en el Palacio de las Tullerías, que había sido abandonado de forma precipitada por Luis XVIII. De la noche a la mañana, los emblemas reales fueron sustituidos por la bandera tricolor y las águilas imperiales. Comenzó entonces el período conocido como los Cien Días, o Hundred Days en francés, que se extiende hasta el 22 de junio de 1815, fecha de su segunda y definitiva abdicación, hasta el 8 de julio de 1815, fecha de la segunda restauración de Luis XVIII. Durante este tiempo, Napoleón trató de instaurar un regimen constitucional más democrático y liberal, pero de nuevo tuvo que enfrentarse a sus enemigos, cayendo derrotado en la batalla de Waterloo el 18 de junio de 1815.-
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Les puissances européennes ayant proclamé que l’Empereur Napoléon était le seul obstacle au rétablissement de la paix en Europe, l’Empereur, fidèle à son serment, déclare qu’il renonce [en interligne : pour lui et ses héritiers], aux trônes de France et d’Italie, et qu’il n’est aucun sacrifice personnel, même celui de sa vie, qu’il ne soit prêt à faire aux intérêts de la France.
L’expédition de l’acte et les instructions aux plénipotentiaires furent ensuite rédigées et signées, soit dans la bibliothèque particulière de Napoléon, située au rez-de-chaussée, soit, comme le voudrait la tradition historique, dans une pièce du premier étage, le salon particulier de l’Empereur, qui allait devenir, au bout de quelques années, le fameux « cabinet de l’abdication ». Pourquoi avoir signé cet acte dans un salon, et non à son bureau ? Napoléon a sans doute voulu rester à proximité des maréchaux qui l’attendaient dans l’antichambre voisine, pendant que les secrétaires s’activaient à recopier les documents dans le salon, qui avait peut-être déjà été, dans les jours précédents, utilisé comme un espace de travail.
. Il n’avait peut-être pas non plus envie de voir son cabinet-bibliothèque être envahi par les secrétaires. De plus, on ne peut pas exclure l’idée que Napoléon a voulu, dans une certaine mesure, agir devant des témoins, en ouvrant les portes entre le salon et l’antichambre.
. Plus simplement, il n’était pas incongru de voir l’Empereur travailler ailleurs qu’à son bureau, notamment s’il souhaitait rassembler plusieurs collaborateurs. Comme l’indique l’étiquette du palais impérial « si S. M. a besoin d’une table pour écrire ou pour tenir conseil dans son salon, les huissiers du cabinet la préparent »
. Pour ne pas tordre entièrement le cou à la légende, on admettra toutefois que Napoléon a très bien pu rédiger le brouillon de l’acte définitif dans cette pièce, sur le fameux « guéridon de l’abdication », avant de le lire aux maréchaux ou de le transmettre à son secrétaire pour la mise au propre. Il a aussi fort bien pu signer le document mis au propre par son secrétaire sur ce même guéridon.-
Il s’agissait bien cette fois-ci d’une abdication définitive : Napoléon était non plus « prêt à abdiquer », mais il abdiquait pour de bon les trônes de France et d’Italie. Plus question de régence, ni de compensation territoriale ou de retraite. Seul geste de fierté : l’affirmation répétée de son respect des serments. Jusqu’à la fin, Napoléon refusa donc de prendre en compte l’acte de déchéance voté par le Sénat. Le manuscrit du brouillon montre en outre que la mention « pour lui et ses enfants » a été rajoutée par après : simple oubli, ou ultime hésitation ? Dans tous les cas, il s’agissait là d’une abdication totale, le « sacrifice » ultime que Napoléon pouvait faire, de mettre fin à l’Empire et de détrôner sa propre dynastie. Il semble d’ailleurs avoir immédiatement regretté son geste, puisqu’il envoya dans les jours qui suivirent plusieurs é
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